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Lutter contre la désinformation sur les énergies renouvelables

Comme le révèle le rapport 2025 de Data for Good, QuotaClimat et Science Feedback, la désinformation climatique dans les médias français cible principalement les énergies renouvelables. Face à ces attaques répétées, il est urgent de se mobiliser et de s’outiller d’arguments solides.

 

Dans cet article, nous revenons sur les principaux mensonges identifiés par le rapport et apportons des réponses sourcées et chiffrées. Nous y ajoutons nos messages à porter en faveur des énergies renouvelables, et plusieurs retours d’expérience d’opérations d’autoconsommation collective.

  • Les énergies renouvelables sont peu coûteuses et créatrices d’emplois locaux. Elles peuvent nous protéger des hausses des prix de l’électricité causées par les fossiles. Elles ont un bilan environnemental très positif et sont indispensables pour décarboner le mix énergétique français.

  • Nous sommes dans une phase de transition énergétique. Des solutions sont rapidement déployées pour palier leur intermittence (autoconsommation collective, stockage, heures creuses solaires) et résoudre les prix négatifs.

  • Pour lutter contre la désinformation, il faut changer le récit sur les énergies renouvelables. Pour cela, nous devons répéter les faits, diffuser les vrais chiffres et nos retours d’expériences positifs.

Les 8 mensonges les plus fréquents sur les énergies renouvelables

« Les énergies renouvelables feraient augmenter le prix de l’électricité » : Faux.

Le prix de l’électricité dépend de la source de production la plus chère mobilisée à un instant donné. Ce sont les combustibles fossiles, comme le gaz ou le charbon, qui font monter les tarifs. La flambée des prix de 2022, provoquée par la guerre en Ukraine et la hausse du gaz, en est la preuve.

 

En réalité, les centrales solaires et éoliennes sont aujourd’hui beaucoup moins coûteuses à construire et à exploiter que les centrales fossiles ou les nouvelles centrales nucléaires.

 

Pour se protéger durablement contre les hausses des prix de l’électricité, de nombreux acteurs publics comme privés (collectivités, foyers ou entreprises par exemple) ont justement investi dans les énergies renouvelables pour faire de l’autoconsommation individuelle ou collective. Voici les exemples de la commune de Malaunay, des entreprises de la ZAC du Grand Troyes ou des habitants de l’Ile d’Yeu (en Vendée).

 

La vérité est que les énergies renouvelables peuvent nous protéger des hausses de prix de l’électricité causées par les énergies fossiles.

« Les énergies renouvelables seraient inefficaces à cause de leur intermittence » : de plus en plus faux.

Un constat est vrai : le solaire produit surtout en journée, quand la demande est plus faible, et produit moins le soir, période de forte consommation. Cependant, de nombreuses solutions existent déjà pour équilibrer production d’énergies renouvelables et consommation d’électricité.

L'autoconsommation collective

Fondamentalement, l’autoconsommation collective incite à aligner production d’électricité et consommation. En autoconsommation collective, l’électricité est injectée sur le réseau, puis consommée par les participants, sur un pas de temps de 15 minutes. Chez Enogrid, nous sommes convaincus que l’intégration du photovoltaïque passe aussi par l’acculturation des consommateurs. L’autoconsommation collective rend la production photovoltaïque visible, concrète sur les factures, et incite à adapter ses consommations.

 

Depuis 2022, notre équipe R&D développe un système automatisé de recommandations à la consommation : chaque semaine, des foyers volontaires reçoivent un e-mail personnalisé indiquant les meilleurs moments pour utiliser leurs appareils électroménagers. Les premiers résultats sont très encourageants et démontrent le potentiel de la flexibilité locale.

Le stockage

Nos voitures électriques ou les batteries stationnaires sont des solutions pour stocker l’électricité lorsque la production est abondante, puis la restituer lorsque la demande augmente. Déjà déployées à grande échelle, la tendance s’accélère avec la baisse du prix des batteries et l’arrivée des véhicules électriques de seconde main. De leurs côtés, les ballons d’eau chaude permettent de faire du stockage thermique. 

Voiture électrique batterie autoconsommation collective recharge panneaux photovoltaiques

Des réussites à l’international

Plusieurs pays produisent une grande partie de leur électricité à partir d’énergies renouvelables intermittentes. En 2024, l’Allemagne a produit 54 % de son électricité à partir des énergies renouvelables, les Pays-Bas 45 % et le Danemark 88 %. En 2023, l’Australie méridionale a couvert 75 % de ses besoins par l’énergie solaire et éolienne. Sur ces territoires, le pilotage et la flexibilité sont maîtrisés, et plusieurs gouvernements annoncent un objectif de 100 % d’énergie renouvelable dans les prochaines années. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter la carte Electricity Maps.

Le passage aux heures creuses solaires

À partir d’août 2025, la France passe des heures creuses aux heures creuses solaires. Cela permettra de mieux aligner la consommation d’électricité en France avec la production photovoltaïque. En effet, leur répartition sera adaptée aux nouvelles réalités énergétiques, avec notamment des heures creuses l’après-midi, pour inciter à consommer en même temps que le pic de production solaire. 

Nouveau placement des heures creuses, visuel créé par la CRE

Combiner hydroélectricité et photovoltaïque, une solution face à l’intermittence

Un mix énergétique combinant photovoltaïque et hydroélectricité est une excellente solution contre l’intermittence saisonnière. En effet, les centrales hydroélectriques au fil de l’eau ont généralement un pic de production en hiver et une baisse en été, et elles peuvent produire la nuit. À l’inverse, le photovoltaïque atteint son pic de production en été et produit moins en hiver.

Centrale hydroélectrique de Muttersholtz en autoconsommation collective
Centrale hydroélectrique de Muttersholtz en autoconsommation collective

Ces profils saisonniers opposés rendent ces sources d’énergies renouvelables très complémentaires. Par exemple, à l’échelle d’un village en autoconsommation collective, les associer permet d’atteindre d’excellents taux d’autoproduction.

« Les énergies renouvelables provoqueraient des blackouts et compromettraient la sécurité d’approvisionnement » : Faux.

Aucune donnée ne démontre que le développement des énergies renouvelables augmenterait le risque de blackout. Au contraire, plusieurs exemples prouvent la fiabilité des réseaux à forte part de renouvelables : en 2024, le réseau électrique californien a fonctionné plus de 90 jours consécutifs exclusivement grâce à l’énergie solaire, éolienne et hydraulique, sans aucun incident majeur.

 

L’intégration des renouvelables nécessite en effet des ajustements, tel que le pilotage des onduleurs (en particulier leur bridage ou le contrôle de la puissance réactive injectée). Mais ces technologies sont maîtrisées depuis longtemps par les ingénieurs et opérateurs de réseau, pour qui ces adaptations font partie du fonctionnement normal d’un système électrique moderne.

 

Certains opportunistes attribuent trop rapidement une panne de courant aux énergies renouvelables (comme cela a été le cas en Espagne début 2024) alors que la réalité est bien plus complexe. Un réseau électrique repose sur une multitude de paramètres interdépendants : production, transport, maintenance, météo, cybersécurité, etc. Lorsqu’une panne survient, c’est presque toujours le résultat d’une combinaison de défaillances, et non d’une seule cause.

 

Ainsi, les énergies renouvelables ne menacent pas la stabilité du réseau, elles le font évoluer, comme depuis toujours.

« L’électricité est déjà décarbonée en France, donc inutile de développer les énergies renouvelables » : Faux.

Si la production d’électricité française est effectivement peu carbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique, notre mix énergétique global, lui, ne l’est pas du tout. En France, 60 % de l’énergie que nous consommons provient encore des énergies fossiles, dont 43 % du pétrole et du gaz.

 

Cette dépendance n’est pas seulement désastreuse pour le climat ; elle l’est aussi pour notre économie. Chaque année, nous importons 70 milliards d’euros de combustibles fossiles. Sans parler des risques géopolitiques associés à cette dépendance énergétique.

 

Pour atteindre la neutralité carbone, il faut déjà remplacer les usages fossiles par de l’électricité propre : via les transports, le bâtiment, le chauffage et l’industrie.

Et si nos consommations électriques vont augmenter, notre production électrique devra aussi augmenter rapidement. Pour cela, on pense forcément au nucléaire : mais la réalité est qu’aucun réacteur ne verra le jour avant 2035 minimum.

 

Le seul moyen d’augmenter notre production électrique rapidement est de développer les énergies renouvelables. Le photovoltaïque est déployable en quelques mois, sans attendre 15 ans, et parfaitement accepté par les Français.

 

Croire que tout va bien aujourd’hui, c’est faux, court-termiste, et ralentit l’électrification massive des usages. Sans un déploiement massif du solaire dès aujourd’hui, la France n’atteindra donc pas la neutralité carbone en 2050 : aucun scénario ne le permet.

« Il y a trop de production solaire en France, le photovoltaïque cause des heures de prix négatifs » : c’est un problème temporaire.

La France traverse actuellement une période de surproduction électrique, mais elle est temporaire. Cette situation s’explique par un développement rapide des énergies renouvelables (tel que prévu dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone et la Programmation pluriannuelle de l’énergie), couplé avec un parc nucléaire en bonne santé, mais une baisse de la consommation électrique.

 

En effet l’électrification des usages a pris beaucoup de retard par rapport aux objectifs nationaux, notamment à cause de la crise économique, et ce malgré l’urgence de décarbonation des usages (pétrole, charbon). La consommation d’électricité en France a même baissé : elle est passée de 475 TWh en 2018 à 449 TWh en 2024. Ainsi en 2024, le marché de l’électricité en France a connu jusqu’à 352 heures de prix négatif selon la CRE.

 

Face à ces déséquilibres, les pouvoirs publics et les acteurs du marché activent progressivement les leviers pour aligner production et consommation :

      • Au cours de l’année 2026, Enedis va déployer les heures creuses solaires,
      • les fournisseurs d’électricité développent des offres adaptées aux nouvelles réalités du marché,
      • le stockage par batteries se diffuse rapidement,
      • les énergéticiens s’habituent au pilotage des onduleurs (bridage ou contrôle de la puissance).

En conclusion, le phénomène de prix négatifs sur le marché de l’électricité est apparu très rapidement (en seulement 2 ans) car la production d’électricité a augmenté comme prévu, mais pas la consommation électrique. Des mesures structurelles sont en cours pour corriger ce déséquilibre, et l’électrification des usages devra s’accélérer pour décarboner le mix énergétique français.

« Les panneaux photovoltaïques pollueraient énormément »

Rappelons les chiffres (d’études sérieuses telles que celles menées par le CNRS) :

  • Un panneau solaire produit 10 à 30 fois plus d’énergie qu’il n’en a consommé pour sa fabrication.
  •  Son empreinte carbone est 20 à 40 fois inférieure à celle du charbon.
  •  Il ne contient pas de terres rares, mais des matériaux courants : silicium, verre et aluminium.
  •  Recyclable à plus de 90 %, grâce à des filières industrielles déjà opérationnelles en France et en Europe.
  •  Son besoin en eau est quasi nul, contrairement aux centrales nucléaires.
  • En 1 à 3 ans, un panneau compense toute l’énergie nécessaire à sa fabrication. Ensuite, il produit proprement et silencieusement pendant plus de 30 ans.
photovoltaïque en autoconsommation collective solution

« Les panneaux photovoltaïques viendraient tous de Chine » : Faux, ou du moins, très réducteur.

Il est vrai que la Chine a pris une longueur d’avance dès le début des années 2010 en investissant massivement dans les énergies renouvelables. Elle dispose aujourd’hui d’un marché mature et d’une expertise industrielle qui expliquent sa place dominante dans la production mondiale de panneaux.

 

Mais rappelons deux choses :

      • La grande majorité de nos appareils électroniques (smartphones, ordinateurs, électroménager) proviennent déjà de Chine, sans que cela ne suscite autant de débats.
      • Une fois installés en France, les panneaux photovoltaïques deviennent une ressource locale et durable : ils produisent de l’électricité propre et stable pendant plus de 30 ans. Et en fin de vie leurs matières premières peuvent être recyclées, en France.

 

De plus, la France dispose d’une filière photovoltaïque de plus en plus compétitive : DualSun, Voltec Solar, Solarwatt ou encore Solar Brother conçoivent et fabriquent des panneaux et solutions innovantes. Soutenir leur développement, c’est créer de la valeur et des emplois sur notre territoire.

Le bilan environnemental des éoliennes serait négatif, notamment pour les oiseaux

L'impact global très faible des éoliennes

L’empreinte environnementale et sur la santé humaine des éoliennes est bien moindre que celle des centrales à charbon, à gaz ou à pétrole. Environ 90 % de la masse d’une éolienne est recyclable.

 

Et même en tenant compte de ces déchets, la masse d’éoliennes à démanteler d’ici 2050 sera inférieure à la masse de cendres produites par les centrales à charbon dans le monde en une seule année.

🕊️ Et les oiseaux ?

Les éoliennes sont responsables d’une fraction infime des mortalités d’oiseaux. Chaque année, bien plus d’oiseaux meurent à cause des voitures, des chats domestiques, des vitres de bâtiments ou encore de la pollution des centrales fossiles.

 

Les opérateurs éoliens mettent d’ailleurs en place des mesures de protection, comme l’arrêt automatique des turbines lors de passages migratoires identifiés. De plus, l’installation d’une éolienne ne peut être autorisée qu’après une évaluation environnementale, une étude de dangers et une enquête publique : des démarches qui prennent de nombreuses années.

Et le bruit ?

Les niveaux sonores et champs électromagnétiques générés par les éoliennes sont comparables à ceux d’appareils électroménagers courants, et respectent largement les normes de sécurité.

 

Pendant ce temps, la pollution atmosphérique liée aux énergies fossiles reste responsable de centaines de milliers de morts prématurées chaque année.

 

En réalité, la seule comparaison pertinente est celle de l’empreinte écologique entre les différentes sources d’énergie. Et toutes les données convergent : les éoliennes ont une empreinte carbone et environnementale bien inférieure à celle des combustibles fossiles.

Des chiffres et des preuves : porter la voix des énergies renouvelables dans le débat public

Pour lutter contre cette désinformation, il ne suffit pas d’y répondre. C’est à nous de mettre en avant le positif, de changer le récit sur les énergies renouvelable. Déjà, en répétant les faits, mais aussi les chiffres et enfin, en montrant des retours d’expériences positifs.

Les faits sur les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables reposent sur des ressources locales et inépuisables à l’échelle humaine (soleil, vent, eau, etc), contrairement aux énergies fossiles.

 

Déployer les énergies renouvelables est notre seule solution pour atteindre les objectifs climatiques fixés par les accords de Paris. Aucune nouvelle centrale nucléaire ne sera déployée avant 2035.

 

Les énergies renouvelables en autoconsommation individuelle et collective permettent de baisser ses factures d’électricité sur le long terme, qu’il s’agisse de collectivités, d’entreprises ou de particuliers.

 

Les projets d’énergies renouvelables génèrent des retombées économiques pour les territoires, et ce de façon directe en autoconsommation collective.

 

La transition énergétique créée des emplois locaux et non délocalisables : conception, installation, maintenance, ingénierie, recherche.

 

Les énergies renouvelables en autoconsommation collective permettent de lutter contre la précarité énergétique. Par exemple, les bailleurs sociaux peuvent faire du don d’électricité à leurs locataires. Les AMEP sont des groupes de particuliers qui font don de leur surplus d’électricité à leurs voisins. Certaines collectivités vendent leur production d’électricité à leurs administrés à un coût bien inférieur à celui du marché.

Autoconsommation collective AMEP de Montmain
L'AMEP de Montmain fait du don d'électricité

Les chiffres sur les énergies renouvelables

Un panneau photovoltaïque est recyclable à 90 % et produit 30 fois plus d’énergie qu’il n’en a consommé pour sa fabrication.

 

Les Français ont une bonne opinion des énergies renouvelables. D’après le sondage IFOP réalisé en avril 2025 : plus de 8 interrogés sur 10 ont une bonne image des énergies renouvelables (les sympathisants d’extrême-droite ne dérogent pas à la règle puisque plus des ¾ y sont favorables).  Environ 62 % des interrogés trouvent que le développement des EnR est insuffisant. Plus les riverains habitent proche d’une infrastructure d’EnR, plus ils y sont favorables.

 

Une petite installation photovoltaïque est rentabilisée en 8 à 15 ans.

 

En 2024, le solaire photovoltaïque a fourni 24,8 TWh, soit 5,6 % de l’énergie électrique consommée en France (contre 4,9 % en 2023).

 

La filière solaire photovoltaïque française représentait environ 16 000 emplois (équivalents temps plein) en 2022, en forte hausse par rapport à 2019 (environ 8 000 emplois).

Retours d’expériences d’opérations d’énergies renouvelables exemplaires

L'opération de Dun-sur-Meuse

En 2020, la commune de Dun-sur-Meuse (Grand Est) a réhabilité sa centrale hydroélectrique de 220 kW. Aujourd’hui, en autoconsommation collective, elle alimente à 80 % plus de 200 habitants et petits commerces ainsi que les bâtiments de la commune.

L’électricité est vendue à un prix très bas, permettant de baisser leurs factures d’électricité et renforcer la résilience économique du territoire : en juillet 2023, alors le prix de l’électron était de 14 centimes, les habitants ne le payaient à la commune que 8 centimes.

Centrale Hydraulique de Dun-Sur-Meuse en ACC ©Sabrina Provost

L'opération sociale de Habitat Hauts de France

En 2023, le bailleur Habitat Hauts-de-France a entamé des travaux de rénovation énergétique et installé 3 centrales photovoltaïques de 390 kWc en toiture de ses logements. L’électricité de l’opération d’autoconsommation collective permet de réduire les charges des parties communes et de baisser les factures d’électricité des locataires : en effet, l’électricité est cédée gratuitement aux locataires. Selon le type de logements, variant du T1 au T5, les économies annuelles sur leurs factures d’électricité sont estimées entre 90 € et 300 €.

Résidence arc-en-ciel de Habitat Hauts-de-France en autoconsommation collective
Résidence arc-en-ciel de Habitat Hauts-de-France en autoconsommation collective

L'opération de la ZAC du Grand Troyes

La ZAC du Grand Troyes est une zone industrielle située dans le département de l’Aube (région Grand Est). Ici, plusieurs industriels ont décidé de valoriser leur patrimoine immobilier en y installant des centrales photovoltaïques. Depuis septembre 2023, ils partagent localement l’électricité produite via le modèle de l’autoconsommation collective.

ZAC du Grand Troyes autoconsommation collective
Photo aérienne de la ZAC du Grand Troyes

Ainsi, ils bénéficient tous d’une meilleure maîtrise de leurs factures d’électricité. L’opération, très bien dimensionnée, permet d’atteindre un taux d’autoconsommation de 97 % : c’est à dire que 97 % de la production est consommée au sein de la boucle. Au total, on estime que 16 000 € TTC ont été économisés la première année grâce à cette opération.

Enogrid, entreprise engagée en faveur de la transition énergétique avec l'autoconsommation collective

Depuis 2018, Enogrid simplifie la mise en place des projets d’autoconsommation collective. À ce jour, nous avons accompagné et outillé plus de 500 porteurs de projets à travers la France

 

La transition énergétique est un défi immense, qui suscite peurs et réticences. Mais nous ne pouvons pas leur laisser de place, car il est urgent de construire un avenir soutenable. Il est urgent de diffuser ce récit positif sur les énergies renouvelables.

 

Alors travaillons ensemble, nouons des partenariats, engageons les acteurs des territoires. Car c’est collectivement que nous arriverons à changer le récit.